En Voyage

  • 90- Celui qui se trouve au moment de l'allumage en cours de déplacement : train, avion ou bateau, qu'il ne peut pas allumer et que personne ne le rendra quitte de la mitsva : quand il verra les lumières que d'autres ont allumé - mais pas au Beit Haknesset -, il dira la brakha Chéassa Nissim, et Chééhianou le premier soir, et "Anérote Allalou".

    S'il ne voit pas de lumières de Hanoucca, il ne fera aucune brakha (voir par. 7).

  • 91- Un homme marié qui ne va pas rentrer chez lui le soir même, ou qu'il passe la nuit dans une autre ville, s'il dispose d'une chambre particulière, il doit allumer pour qu'on ne présume pas qu'il néglige la mitsva, mais il allumera sans brakha puisque sa femme l'en acquitte. Si sa femme n'allume pas, il allumera avec brakha (voir par. 7-8).

    La règle de conduite pour un jeune homme dans le même cas est la même, et son père l'acquitte de la brakha. Si son père n'allume pas, il allumera avec brakha (voir par. 69-70).

    Les achkénazim allument avec brakha, même si plusieurs jeunes gens partagent la même chambre (voir par. 70).

La Tefila

  • 92- Les sfaradim n'apportent pas de changement au psaume "Aromimkha Hachem" qu'on récite toute l'année avant "Baroukh Chéamar".
    -Les achkénazim rajoutent avant ce psaume "Mizmor chir Hanouccat Abaït léDavid".
    On ne dit pas, pendant les 8 jours de Hanoucca :
    - le "vidouï" et "tahanoun" après la amida : "anna Hachem" - "léDavid élékha Hachem nafchi éssa" ;
    - "laménatséah Mizmor léDavid ia-ankha ..." qui est avant "ouva létsion';
    - "téfila léDavid", qui est avant "Beit Ya-acov lékhou vénélékha".
  • 93- Quand on fait les offices au domicile du avèl, on dit le Allèl avec brakha, et le avèl le dit également. On se rendra ensuite au Beit Haknesset pour la lecture de la Torah.

    Dans le cas où le domicile du avèl est très éloigné du Beit Haknesset, on pourra y amener un Séfèr Torah pour la durée des 7 jours. Le Séfèr Torah devra être accompagné, à l'aller et au retour, par un minyane.

  • 94- A minha de la veille de Hanoucca, on ne dit pas le vidouï : "anna Hachem" après la amida.

    On allume la première veilleuse de Hanoucca au Beit Haknesset en disant les trois bénédictions comme à la maison; on fait ARVIT comme chaque jour de la semaine en intercalant dans la amida "AL ANISSIM" avant "vé-al koulam" ; si on a omis de le dire, on n'y revient pas (voir par. 86). On allume dès le lendemain à l'office du matin la hanoukia au Beit Haknesset, sans brakha.

Chah'rit

  • 95- Il n'y a pas de changement à l'office du matin jusqu'à la amida, dans laquelle on introduit "Al Anissim". Après la répétition de la amida par l'officiant, on dit la bénédiction "ligmor èt a-allèl" ; on chante le allèl complet avec "Yéaleloukha" à la fin, pendant les huit jours.

    On veillera à chanter le Allèl avec concentration et beaucoup de joie, car son importance est grande en ces jours, alors que même à Pessah on ne dit le Allèl complet que le premier jour (ainsi que le deuxième en dehors d'Israël). Puis l'on sort le séfer Torah, les sfaradim ne disent pas "bérikh chémé" à l'ouverture du Ekhal ; on appelle trois personnes,

    -Les sfaradim lisent le premier jour dans Bamidbar : du ch. 6/22 au ch. 7/17 compris.
    -Les achkénazim lisent du ch. 7/1 au ch. 7/17 compris ; on dit le demi kadich "Achré ..." "Ouvalétsione ...", kadich Titekabal, et on rentre le séfer Torah. Après le mizmor du jour, on ajoute "Mizmor chir hanouccate a-baït aromimkha ...".

  • 96- Le deuxième jour, l'office est le même que le premier jour ; on lit à la Torah "Bayom achéni ...".

    En Israël, le troisième appelé relit les passages du Cohen et du Lévy ; en dehors d'Israël, le troisième appelé lit le passage suivant "Bayom achélichi ..." ainsi que les Achkénazim en Israël.

  • 97- Et ainsi, on lit chaque jour le passage relatif à l'offrande du Nassi, du jour. Le huitième jour, on lit à la Torah "Bayom achémini" ; chez les sfaradim, le troisième appelé relit "Bayom achémini" jusqu'à "kèn assa èt aménora".

    Chez les achkénazim, les uns lisent comme ci-dessus ; d'autres lisent pour le troisième "Bayom atéchi-i" jusqu'à "kèn assa èt aménora".

    Chaque jour, après la lecture de la Torah, on dit le demi Kadich.



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