- 95- Il n'y a pas de changement à l'office du matin jusqu'à la amida, dans laquelle on introduit "Al Anissim". Après la répétition de la amida par l'officiant, on dit la bénédiction "ligmor èt a-allèl" ; on chante le allèl complet avec "Yéaleloukha" à la fin, pendant les huit jours.
On veillera à chanter le Allèl avec concentration et beaucoup de joie, car son importance est grande en ces jours, alors que même à Pessah on ne dit le Allèl complet que le premier jour (ainsi que le deuxième en dehors d'Israël). Puis l'on sort le séfer Torah, les sfaradim ne disent pas "bérikh chémé" à l'ouverture du Ekhal ; on appelle trois personnes,
-Les sfaradim lisent le premier jour dans Bamidbar : du ch. 6/22 au ch. 7/17 compris.
-Les achkénazim lisent du ch. 7/1 au ch. 7/17 compris ; on dit le demi kadich "Achré ..." "Ouvalétsione ...", kadich Titekabal, et on rentre le séfer Torah. Après le mizmor du jour, on ajoute "Mizmor chir hanouccate a-baït aromimkha ...".
- 96- Le deuxième jour, l'office est le même que le premier jour ; on lit à la Torah "Bayom achéni ...".
En Israël, le troisième appelé relit les passages du Cohen et du Lévy ; en dehors d'Israël, le troisième appelé lit le passage suivant "Bayom achélichi ..." ainsi que les Achkénazim en Israël.
- 97- Et ainsi, on lit chaque jour le passage relatif à l'offrande du Nassi, du jour.
Le huitième jour, on lit à la Torah "Bayom achémini" ; chez les sfaradim, le troisième appelé relit "Bayom achémini" jusqu'à "kèn assa èt aménora".
Chez les achkénazim, les uns lisent comme ci-dessus ; d'autres lisent pour le troisième "Bayom atéchi-i" jusqu'à "kèn assa èt aménora".
Chaque jour, après la lecture de la Torah, on dit le demi Kadich.
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