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On place la hanoukia au sud - ainsi qu'était située la ménora au Beit Hamikdach- ; celui qui procède à l'allumage se place de sorte que son visage soit face au sud ; le premier soir, il allumera l'unique veilleuse ou bougie placée à l'extrême droite de la hanoukia ; le deuxième soir, il commencera par allumer la veilleuse ou la bougie du jour, puis celle se trouvant à sa droite, et ainsi chaque soir (voir par. 9). Certaines communautés ont la coutume d'allumer du nord au sud. S'il y a risque d'incendie, on est autorisé à éteindre la hanoukia après que le dernier des fidèles ait quitté le Beit Haknesset. Ceci n'est valable qu'un jour de semaine. Dans un lieu public, à l'occasion d'un mariage, ou de toute autre manifestation, il est bon d'allumer les lumières de Hanoucca afin de publier le miracle, mais on ne prononcera pas les bénédictions même s'il se trouve parmi le public quelqu'un qui n'a pas allumé. Mais si on procède sur place à la prière de minha ou arvit, il est permis d'allumer avec brakha , car ce lieu prend le statut de Beit Haknesset. . S'il y a minyane, on allumera avec brakha. . S'il n'y a pas encore minyane, les sfaradim ne disent pas les brakhots même s'il est certain que d'autres personnes viendront compléter minyane. . De l'avis du Michna Broura, on compte sur le fait qu'il va y avoir minyane et on allume avec brakha. . Il faut prévoir suffisamment d'huile pour que les veilleuses éclairent pendant au moins une demi-heure, jusqu'à l'apparition des étoiles. |